Une tentative d’empoisonnement du président tunisien Kaïs Saïed
À la lumière de l’escalade de la crise politique en Tunisie et des tentatives d’intimidation d’Ennahdha et de ses alliés contre leurs opposants politiques à l’intérieur et à l’extérieur du parlement, alors que le pays est témoin de manifestations quotidiennes appelant à la responsabilité du mouvement Ennahdha et de son président, Rached Ghannouchi, un Une source informée tunisienne a fait état d’une tentative d’empoisonnement du président tunisien Kaïs Saïed, et que la présidence de la République tunisienne a reçu aujourd’hui mercredi un colis suspecté de contenir une matière suspecte.
Le président tunisien, Kaïs Saïed a été victime d’une tentative d’empoisonnement par colis postal, rapportent les médias locaux, citant des sources proches du palais de Carthage.
« La lettre a été reçue par un agent des services de la présidence. Le président va bien, la lettre n’a pas été ouverte par le chef de l’Etat, mais par l’agent, et il se porte bien », affirme une source à la présidence.
Des sources affirment que le colis est en train d’être analysé par des experts. Il en serait de même pour tous les colis postaux envoyés au palais présidentiel.
La lettre ne renfermait aucun document, mais contenait une poudre suspecte identifiée par certains médias comme étant de la ricine, un poison très violent.
Citant une source de la Présidence de la république, la radio Shems fm affirme que la Présidence de la république a reçu un colis contenant une matière suspecte. Actuellement, le colis est en train d’être analysé par des experts.
Naoufel Saïed, le frère du président, s’est juste contenté, dans un post publié sur son compte Facebook, de dire que « le président va bien », sans autre précision.
Dans le contexte de la crise tunisienne, l’Union générale tunisienne du travail a tenu le Président du Parlement Rached Ghannouchi et le mouvement Ennahdha responsables de la détérioration des conditions au Parlement et en Tunisie.
Cela est venu dans une déclaration de solidarité avec le chef du Parti destourien libre, Abir Moussi, publiée mercredi soir, dans laquelle il a dénoncé l’agression contre Moussi par le chef du bloc Coalition Al Karama, Seifeddine Makhlouf, au Parlement, accusant Ghannouchi et certains des blocs de la coalition au pouvoir se sont complices de cela et se taisent devant ces excès.
Mercredi, Moussi a été agressée de la part du chef de la Coalition pour la dignité, Seifeddine Makhlouf, qui a délibérément détruit son téléphone portable et l’a empêchée de filmer, un jour après que son bloc est entré dans un sit-in ouvert pour demander le retrait de confiance des premier ministre, Hichem Mechichi et le président du Parlement, Rached Ghannouchi.
par: Arab Observer