Vladimir Poutine discute avec le Conseil de sécurité russe la situation à Idlib
Le Conseil de sécurité nationale russe, dirigé par le Président Vladimir Poutine, a discuté de la situation à Idlib.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a déclaré, dans un communiqué diffusé vendredi, que le Président Poutine avait rencontré des membres du Conseil.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi 21 février à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan être «gravement préoccupé» par les «actions agressives» des terroristes dans la région syrienne d’Idlib, où le régime est à l’offensive.
Les deux hommes ont également convenu, lors d’une conversation téléphonique, d’«intensifier les consultations bilatérales à propos d’Idlib dans le but de réduire les tensions, garantir un cessez-le-feu et neutraliser la menace terroriste», a indiqué le Kremlin dans un communiqué. «Vladimir Poutine s’est dit gravement préoccupé par les actions agressives des groupes extrémistes en cours. La nécessité d’un respect inconditionnel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie a été soulignée», a poursuivi le Kremlin.
Les deux chefs d’État ont également évoqué la situation en Libye, autre conflit où leurs intérêts divergent, appelant à « mettre en œuvre de manière cohérente les décisions de la conférence internationale de Berlin du 19 janvier », selon la même source.
Jeudi, la chancellerie allemande avait annoncé que Mme Merkel et M. Macron avaient exprimé leur « inquiétude » concernant la « situation humanitaire catastrophique » à Idlib lors d’un entretien téléphonique avec M. Poutine, dont le pays est le principal soutien du régime de Damas.
Ils « ont exprimé leur volonté de rencontrer le président Poutine et le président turc Erdogan pour trouver une solution politique à la crise », a ajouté la chancellerie.
Les dirigeants de l’Union européenne, réunis vendredi à Bruxelles, ont appelé à la cessation de l’offensive militaire « inacceptable » à Idlib.
Jeudi, l’armée russe a indiqué avoir mené des frappes pour stopper une attaque de factions armées soutenues par Ankara contre des positions du régime, appelant la Turquie à « cesser de soutenir les actions des groupes terroristes et de leur donner des armes ».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG, a rapporté que des groupes appuyés par la Turquie avaient lancé une offensive dans la région d’Al-Nayrab, au sud d’Idlib, faisant état de 25 combattants tués dans les deux camps.