Vol de preuves prouvant l’implication de la Fraternité dans l’affaire de l’assassinat de Belaïd
Dans les derniers développements liés à l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd , la séance judiciaire d’examen de l’affaire de l’assassinat de Belaïd a vu, vendredi, l’annonce par le représentant du parquet de sa décision d’ouvrir une enquête pour révéler les circonstances de la disparition d’environ 27 CD appartenant à l’accusé (meurtrier) Kamel Gadhgadhia, de la salle de garde à vue du tribunal.
La cour spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme, près le tribunal de première instance de Tunis, a examiné, ce jour, le dossier du meurtre du martyr Chokri Belaïd. Plusieurs accusés ont refusé de se présenter devant la cour, alors que les avocats des deux parties étaient présents.
Le magistrat en charge de l’affaire a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire, suite au constat de la disparition de pièces à convictions qui étaient consignées dans le dossier, et qui consistaient en des CD’s relatifs aux activités du principal accusé, Kamel Gadhgadhi.
La Chambre pénale spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd au 31 janvier prochain. La même Chambre a rejeté les demandes de libération ds accusés, aux arrêts dans le cadre de cette affaire.
A noter que l’audience a été marqué par le refus de certains accusés de comparaître devant la Cour.
Le procès a aussi connu, hier, l’annonce du représentant du ministère public de sa décision d’entamer une instruction judiciaire pour faire la lumière sur la disparition de 27 CD, concernant l’accusé Kamel Gadhgadhi, de la pièce des objets placés sous scellés au tribunal.
Le membre du collectif de défense de Chokri Belaïd, Ridha Raddaoui, a réclamé l’audition des agents de la brigade de lutte contre le terrorisme qui ont organisé la descente dans la maison du terroriste Ridha Sebtaoui à Oued Ellil, en 2013.
Raddaoui avait précédemment déclaré que l’ancien procureur de la République déchu, Bashir Al-Akrami, avait induit les faits en erreur au service du mouvement de la Fraternité Ennahdha, et que ce dernier était le protecteur de ses crimes.
par: Arab Observer