Volker Perthes: Al-Burhan et Hemedti acceptent de négocier en Arabie saoudite
Le chef de la Mission des Nations unies au Soudan, Volker Perthes a révélé que les parties au conflit dans ce pays de l’est africain , l’armée régulière (Al-Burhan) et les Forces de soutien rapide (FSR) (Hemedti) , ont accepté de négocier ,en Arabie saoudite, par représentants interposés.
Volker Perthes a déclaré que le commandant de l’armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), avaient convenu d’envoyer des représentants pour négocier en Arabie saoudite, malgré les affrontements dans la capitale.
Volker Peretz a déclaré que les pourparlers se concentreraient initialement sur la réalisation d’un cessez-le-feu « stable et fiable » sous la supervision d’observateurs nationaux et internationaux, avertissant que « la logistique nécessaire aux pourparlers est toujours en cours de préparation ».
L’envoyé a déclaré qu’ils étaient toujours confrontés à des défis de taille pour amener les deux parties à respecter la trêve.
Il a souligné que « l’une des possibilités est la mise en place d’un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu qui comprend des observateurs soudanais et étrangers, mais cela doit être négocié », notant que « les pourparlers sur la consolidation du cessez-le-feu pourraient avoir lieu en Arabie saoudite ou au Sud Soudan. »
Et il a estimé que « la première peut être plus facile sur le plan logistique, car elle entretient des relations étroites avec les deux parties. Mais même les pourparlers en Arabie saoudite comportent des défis, car chaque partie a besoin d’un passage sûr à travers le territoire de l’autre partie pour parvenir aux pourparlers, « considérant que c’est » très difficile en cas de méfiance.
« Même les pourparlers en Arabie saoudite impliquent des défis, car chaque partie a besoin d’un passage sûr à travers le territoire de la partie adverse pour se rendre aux pourparlers. Et cela est très difficile en l’absence de confiance », a-t-il ajouté.
Jusqu’à 13 h 32 GMT, il n’y avait encore eu aucun commentaire de la partie saoudienne concernant la possibilité d’organiser des pourparlers entre les représentants d’al-Burhan et de Hemedti.
Depuis le 15 avril dernier, plusieurs régions soudanaises ont été les théâtres de combats à grande échelle entre l’armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, dirigés par Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti, au cours desquels les deux belligérants s’étaient mutuellement accusés d’être à l’origine des hostilités.
Il convient de noter que les Forces armées soudanaises avaient annoncé hier, dimanche, qu’elles avaient accepté de prolonger la trêve avec les Forces de soutien rapide pour une période de 72 heures, à compter de la fin de la période de trêve en cours.
par: Arab Observer