Les partis politiques tunisiens présentent ses candidats au poste de Premier ministre

Les partis politiques et les blocs parlementaires et les coalitions représentés au Parlement tunisien ont soumis,  au président Kais Saïed, leurs candidats au poste de chef de gouvernement.

Le mouvement “Ennahdha” (islamique) a proposé quatre noms: Bouthaina Bin Yaghlan, qui a occupé le poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Finances, et fut député du mouvement entre 2014 et 2019.

Le mouvement a également présenté les noms d’Anwar Maarouf, ministre des Technologies de la communication du gouvernement intérimaire, Fadhel Abdelkefi, l’ancien ministre du Développement et de la Coopération internationale et Tawfik al-Rajhi, le ministre démissionnaire en charge des grandes réformes.

De son côté, le mouvement al Chaab a fait valoir quatre personnalités : Mongi Hamdi, ancien ministre des Affaires étrangères, Saleh al-Sayel, membre du Conseil de la Banque centrale et président de son comité d’audit interne, Hakim Bin Hamouda, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances et Safi Saïd, l’écrivain, penseur et député indépendant.

Quant au “Qalb Tounes”, le parti libéral, a présenté une liste de 6 candidats. Outre Hakim Ben Hamouda et Fadhel Abdelkefi, Lamia Fourati, Ahmed Nejib Chebi, politicien, et l’économiste Radhi Meddeb sont les heureux élus du parti dirigé par Nabil Karoui.

La “Coalition al-Karama” a soumi la candidature de l’ancien député Imad Daimi et de la présidente de l’Instance vérité et dignité, Sihem Ben Sedrine. Ghazi Chaouachi a fait savoir que le Courant Démocratique (social-démocrate) ne présentera pas de candidat au poste de Premier ministre.

A son tour, le parti « Tahya Tounes » (libéral) a nommé Rida Ben Mosbah, Hakim bin Hamouda, Karim Al-Jamousi (secrétaire d’État) et Elyas Fakhfakh (ancien ministre des Finances).

Pour sa part, le « Parti Destourien libre », dirigé par Abir Moussi, n’a présenté aucun candidat au poste de Premier ministre.

Mardi, le président tunisien, Kais Saïed, a envoyé une correspondance aux blocs parlementaires, les invitant à présenter les noms des candidats éligibles pour former le gouvernement, après le refus du Parlement, vendredi dernier, d’accorder sa confiance au gouvernement Habib Jemli.

Il est à rappeler que la Constitution stipule qu’en cas d’échec d’obtention de confiance par le gouvernement proposé par le parti vainqueur des élections législatives, c’est au président de la République de désigner une personnalité indépendante pour former le nouveau gouvernement.

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