Deux soldats turcs ont été tués lors d’une frappe aérienne
Deux soldats turcs ont été tués et deux autres blessés lors d’une frappe aérienne menée sur la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie. L’armée turque a riposé contre des « cibles du régime » syrien dans la région, a indiqué jeudi le ministère de la Défense turc.
Une frappe aérienne menée sur la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie a tué deux soldats turcs. Deux autres ont été blessés lors de l’attaque, a indiqué le ministère turc de la Défense jeudi.
L’armée turque a riposté contre des « cibles du régime » syrien dans la région, a ajouté le ministère dans un message sur son compte Twitter.
Dans un autre tweet, le ministère a indiqué que 114 « éléments du régime ont été neutralisé », citant différentes sources dans la région.
Damas, épaulé par des frappes aériennes des forces russes, a renforcé son offensive pour reprendre le dernier bastion rebelle d’Idleb.
L’offensive déclenchée en décembre par le régime syrien pour reprendre ce dernier bastion rebelle et terroriste a provoqué une catastrophe humanitaire, avec près d’un million de déplacés coincés dans une étroite bande de territoire à la frontière turque.
Dans le même temps, terroristes et rebelles en Syrie ont repris, jeudi, aux forces du régime la ville de Saraqeb mais des combats opposent toujours les insurgés et forces progouvernementales à la périphérie de cette cité du nord-ouest du pays.
Un correspondant sur place accompagnant des rebelles est entré le matin dans la ville, totalement vidée de ses habitants, où il a constaté d’importantes destructions. Les rebelles y sont déployés en grand nombre.
Saraqeb, située dans l’est de la province d’Idleb, avait été reconquise le 8 février par le pouvoir, à la faveur d’une offensive lancée pour reprendre le dernier grand bastion terroriste et rebelle de Syrie.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état de la reprise « par les terroristes et les rebelles » de Saraqeb. Des raids aériens conduits par Moscou, allié du régime, sont menés aux abords de la ville, a ajouté l’ONG.