Nasry Asfura: Un candidat d’origine palestinienne à la présidence du Honduras
Nasry Asfura, le deuxième Palestinien d’origine, tentera sa chance aujourd’hui, dimanche, pour remporter la présidence du Honduras, le plus grand pays d’Amérique centrale avec une population de 10 millions d’habitants, après « Najib Bouguila », président du Salvador depuis la mi 2019.
Nasri Asfoura, maire de la capitale Tegucigalpa depuis 2014, où il est né il y a 63 ans, d’un père palestinien et d’une mère hondurienne, mariés à une Hondurienne qui a 3 filles, il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences d’un collège local et d’un diplôme en génie civil de l’Université nationale du Honduras.
Au Honduras, ils l’appellent Tito, le candidat du Parti national au pouvoir depuis 12 ans, à succéder à l’actuel président, Juan Orlando Hernández.
Le dernier sondage montre que Xiomara Castro devance Asfura, mais le pays est très polarisé. La cheffe de file de la gauche hondurienne, elle, est une héritière. Son mari, Manuel Zelaya, avait été élu président en 2006 avec une étiquette centre droit libéral avant d’être dégagé par un coup d’État militaire trois ans plus tard.
Parmi la dizaine de candidats en lice, l’un a déjà été incarcéré pour “trafic de drogues et homicides”. Un autre a purgé trois ans de prison aux États-Unis pour blanchiment d’argent lié au trafic, souligne Infobae. Craignant des troubles post-électoraux, les Nations unies ont garanti, ce jeudi 25 novembre, leur disposition à collaborer avec “n’importe lequel des candidats”, pourvu que l’élection réponde à des exigences de transparence.
Près de 5,2 millions d’Honduriens sont appelés aux urnes dimanche pour élire le président d’un pays victime d’une violence généralisée et de puissants gangs de trafiquants de drogue qui ont étendu leur corruption jusqu’au plus haut niveau de l’État. Le scrutin s’annonce serré et le lendemain du vote risque d’être sous tension.
Les autorités ont mobilisé 42.000 militaires et policiers pour acheminer le matériel électoral aux 5755 bureaux de vote à travers le pays et éviter toute «confrontation», quatre ans après les manifestations violentes qui avaient suivi les dernières élections générales.
Outre leur président, les électeurs doivent choisir 128 députés et 596 maires et maires adjoints ainsi que des conseillers municipaux et une vingtaine de députés au Parlement régional centro-américain.
par: Arab Observer