Mali: Au moins 31 morts dans une attaque armée contre un bus

C’est un nouveau massacre qui a eu lieu, vendredi 3 décembre, au Mali, au moins une trentaine de morts et plusieurs blessés, près de Bandiagara, dans le centre du pays, ont été tués, selon le maire de Bankass, une commune non loin du drame, selon l’agence de presse Reuters.

Un bus transportant des forains a été la cible de tirs nourris par des hommes armés. Le bus a fini par prendre feu, le bilan est encore provisoire.

« Chaque vendredi c’est la foire hebdomadaire de Bandiagara. Le bus attaqué aux environs de 8 heures du matin sur l’axe Bandiagara-Sévaré était rempli des forains.

D’abord les assaillants ont ouvert le feu sur le bus, le chauffeur a été tué et les assaillants ont continué à tirer. C’est ainsi que le bus a pris feu.» a déclaré, N’Dinde Ongoïba ajoutant qu’au moins 31 personnes ont trouvé la mort.

Le bus a été attaqué par des hommes armés non identifiés lors de son trajet entre le village de Songho et le marché de Bandiagara, a indiqué le maire de la ville voisine de Bankass, Moulaye Guindo.

« Des hommes armés ont tiré sur le véhicule, crevé ses pneus et tiré sur les passagers », a-t-il précisé.

Au moins 31 personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées ou portées disparues, ont déclaré Moulaye Guindo et une autre source préférant conserver l’anonymat.

Un bilan qui reste provisoire selon la même source qui fait état de personnes disparues et de neuf blessés graves qui ont été transférés à Mopti pour les soins.

L’attaque s’est déroulée au coeur de la région de Mopti, l’épicentre au Mali des violences perpétrées par les groupes insurgés liés à Al Qaïda et au groupe Etat islamique (EI).

Le 24 novembre dernier au moins trois personnes avaient été tuées dans une attaque perpétrée par des hommes armés à l’entrée de Bandiagara.

Le nord du Mali a basculé dans l’insécurité depuis 2012, une situation qui a gagné ces dernières années le centre du pays. En dépit du déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s’est toujours pas stabilisée.

par: Arab Observer

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