Ghannouchi, Chahed et 17 autres devant la justice pour des crimes électoraux
Le Tribunal de première instance a fixé une audience, en ce mois de janvier, pour examiner des plaintes déposées à l’encontre de dix neuf personnes, dont le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, le président de Tahya Tounes, Youssef Chahed, l’ex-ministre de la Défense, Abdelkarim Zbidi et le président de l’Union patriotique libre, Slim Riahi et ce, pour des infractions électorales constatées par la Cour des comptes, lors du premier tour des législatives (Ghannouchi ) et des élections présidentielles de 2019.
Ces 19 personnes sont : Nabil Karoui,Youssef Chahed, Abdelkrim Zbidi, Rached Ghannouchi, Rabia Ben Amara, Slim Riahi, Safi Saïd, Hamadi Jebali, Hamma Hammami, Salma Elloumi, Mohamed Sghaier Nouri, Moncef Marzouki, Néji Jalloul, Hechmi Hamdi, Ilyes Fakhfakh, Mehdi Jomaâ, Mongi Rahoui, Lotfi Mraihi et Saïd Aïdi.
Les infractions présumées concernent la publicité politique, les dépenses des campagnes électorales et leurs sources de financement.
D’après ce rapport, une chaîne de télévision a poursuivi la publicité politique, en faveur d’un candidat à la présidentielle, pendant le silence électoral, tandis que des médias ont présenté les résultats des sondages relatifs à l’élection présidentielle anticipées.
Selon le communiqué, ces personnes sont poursuivies pour publicité politique, publicité illégale via les réseaux sociaux et violation du silence électoral, conformément aux articles 57, 69, 154 et 155 de la Loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014, relative aux élections et aux référendums.
Il y a quelques mois, la justice tunisienne a ouvert des enquêtes approfondies contre plusieurs partis politiques, menés par le Mouvement Ennahdha et le parti Qalb Tounes, au sujet des contrats de lobbying liés à l’obtention de financements étrangers pour la campagne électorale et à l’acceptation de fonds d’origine inconnue, basés sur ce qu’a révélé le rapport final de la Chambre des Comptes sur les résultats du suivi du financement des élections présidentielles et législatives prématurées de 2019.
par: Arab Observer