Le président français Emmanuel Macron en visite en Roumanie
Le président français Emmanuel Macron est arrivé, mardi 14 juin en début de soirée, en Roumanie, avant de se rendre en Moldavie le lendemain, suivi d’un éventuel déplacement à Kiev en Ukraine.
Il s’agit de son premier déplacement dans le sud-est de l’Europe depuis le début, le 24 février, du conflit déclenché par Moscou, qui « sème partout le désordre géopolitique » et « économique » selon lui.
« Je serai ce soir en Roumanie pour soutenir nos soldats qui sont (…) mobilisés dans le cadre de l’Otan pour protéger notre frontière à l’est de l’Union européenne et éviter une extension de la guerre », a expliqué le président avant de quitter la France.
Emmanuel Macron est attendu mardi soir en Roumanie pour saluer les 500 soldats français qui y sont déployés depuis l’invasion russe de l’Ukraine, avant une visite de soutien à la Moldavie mercredi et un possible déplacement délicat à Kiev.
Très attendue, sa visite en Ukraine pourrait se dérouler plus tard dans la semaine en compagnie du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre italien Mario Draghi selon des médias à Berlin et Rome. Une information non confirmée par l’Elysée, qui précise que « rien n’est acté » à ce stade.
Emmanuel Macron, accompagné des nouveaux ministres des Affaires étrangères Catherine Colonna et de la Défense Sébastien Lecornu, devait être accueilli en fin de journée sur la base Mihail Kogalniceanu, à proximité de Constanta, le grand port roumain sur la mer Noire, un emplacement devenu extrêmement stratégique depuis le début de la guerre.
Après avoir été salué par le Premier ministre Nicolae Ciuca, le chef de l’Etat discutera avec les forces de la mission Aigle, lancée dans le cadre du renforcement par l’Otan de « sa posture dissuasive et défensive sur son flanc est de l’Europe ».
Nation cadre de cette opération, la France déploie 500 militaires, dont 350 de l’armée de Terre, issus de différentes unités, dont le 27e Bataillon de chasseurs alpins d’Annecy ou le 126e Régiment d’infanterie de Brive. Ils forment le « Spearhead Battalion » (Bataillon « fer de lance ») avec 300 soldats belges, qui seront remplacés par des Néerlandais dans les prochains mois.
par: Arab Observer`