Macron recommande de fournir des garanties de sécurité à la Russie
Le président français Emmanuel Macron a brossé un large tableau sécuritaire à moyen terme du conflit en Ukraine en recommandant, après s’être engagé à poursuivre l’envoi d’aide au gouvernement de Kiev, que la Russie reçoive une sorte de garantie de sécurité si elle décide de s’asseoir et de négocier la fin du conflit.
Si la Russie décide de négocier la paix en Ukraine, des garanties de sécurités devront être mises à table. Selon le président français.
« Dans les semaines qui viennent, il faudra aider l’Ukraine à résister, les Ukrainiens à tenir, continuer à aider militairement et à intervenir très précisément pour protéger les centrales », a expliqué Emmanuel Macron dans une interview diffusée samedi sur TF1.
Toutefois, le président a également recommandé de continuer à préparer le « dialogue » pour « le jour où tout le monde reviendra à la table de négociation ».
Il a fait savoir que la Russie attend sans doute des garanties concernant la sécurité de son territoire. Ainsi le chef de l’État français a proposé de ces garanties à Vladimir Poutine s’il est prêt à aller à la négociation en vue d’une fin de l’invasion.
«C’est une question qui fait partie des facteurs de paix et donc une question à laquelle nous devons être préparés : que sommes-nous prêts à faire, comment protéger nos alliés et les États membres, tout en donnant des garanties pour leur propre sécurité à la Russie le jour où elle reviendra à la table des négociations ?»
« Il y a une chose qui dépend des Ukrainiens, c’est la question des frontières. C’est une chose à laquelle nous devons nous préparer », a déclaré le président, qui revient d’une visite aux États-Unis, où il a rencontré le président Joe Biden, au cours de laquelle les deux hommes ont discuté de « l’architecture de sécurité dans laquelle nous voulons vivre demain ».
Macron a ainsi évoqué les craintes de la Russie concernant la présence de l’OTAN à ses frontières, surtout lorsque des pays comme la Suède et la Finlande ont demandé à la rejoindre à la suite du conflit.
par: Arab Observer