L’ONU exige la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens dans 12 mois
L’Assemblée générale de l’Onu a appelé mercredi à la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens dans les 12 mois.
L’Assemblée générale des Nations Unies a voté mercredi à une écrasante majorité un projet de résolution exigeant qu’Israël, puissance occupante, mette fin à sa présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans un délai de 12 mois, sur la base d’un avis consultatif demandé par l’Assemblée générale à la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques de politique es israéliennes et ses pratique en Palestine.
Le texte de la résolution proposée par la Palestine a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre (dont Israël, Etats-Unis, Hongrie, République tchèque, Argentine…) et 43 abstentions.
Le projet de résolution a été voté lors d’une session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé.
L’État de Palestine a soumis le projet de résolution pour la première fois, lors de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la Palestine, après avoir obtenu des privilèges supplémentaires en vertu d’une résolution précédente de l’Assemblée générale. Un certain nombre de pays ont également soutenu le projet de résolution, notamment la Jordanie, Bahreïn, la Turquie, l’Algérie, Djibouti, le Soudan, l’Irak, Oman, le Qatar, le Koweït, la Libye, l’Égypte, le Maroc, l’Arabie saoudite et la Mauritanie.
La résolution exige qu’Israël mette fin, sans délai, à sa présence illégale dans le Territoire palestinien occupé dans un délai maximum de 12 mois.
Il exige également qu’Israël se conforme sans délai à toutes ses obligations en vertu du droit international, y compris celles stipulées par la Cour internationale de Justice, et qu’Israël, entre autres : retire toutes ses forces militaires du territoire palestinien occupé et mette fin à ses politiques illégales et pratiques, y compris l’arrêt immédiat de toute nouvelle activité de colonisation, l’évacuation de tous les colons du territoire palestinien occupé, le démantèlement de parties du mur de séparation et d’apartheid construit par Israël, la restitution des terres et autres biens immobiliers, ainsi que tous les biens saisis depuis le début de son occupation en 1967, et permettre à tous les Palestiniens déplacés pendant l’occupation de retourner à leurs lieux de résidence d’origine, et de ne pas empêcher le peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination, y compris son droit d’établir un État indépendant et souverain sur le l’ensemble du territoire palestinien occupé.
Dans la résolution, l’Assemblée générale appelle tous les États à respecter leurs obligations en vertu du droit international. Il a été décidé de tenir une conférence internationale au cours de la soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée générale pour mettre en œuvre les résolutions des Nations Unies relatives à la question de Palestine et à la solution à deux États afin de parvenir à une paix juste, durable et globale au Moyen-Orient.
L’Assemblée générale appelle également à la convocation d’une conférence des Hautes Parties contractantes à la Quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, pour examiner les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la Convention dans le territoire palestinien occupé, y compris l’Est Jérusalem.
La résolution demande au Secrétaire général de soumettre à l’Assemblée générale, dans un délai de 3 mois, un rapport sur la mise en œuvre de cette résolution.
L’Assemblée générale des Nations Unies a demandé l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice, rendu le 19 juillet, concluant que la présence continue d’Israël dans le territoire palestinien occupé est illégale et qu’il est obligé d’y mettre fin le plus rapidement possibl, arrêter immédiatement toutes les nouvelles activités de colonisation et évacuer tous les colons du territoire palestinien occupé, et réparer les dommages causés à toutes les personnes physiques ou morales concernées dans le territoire palestinien occupé, et que tous les États sont obligés de ne pas reconnaître la légitimité de ces colonies la situation résultant de cette présence illégale, et que les organisations internationales, y compris les Nations Unies, sont obligées de ne pas reconnaître la légitimité de la situation résultant de cette présence, et que les Nations Unies, en particulier l’Assemblée générale qui a demandé la fatwa et le Conseil de sécurité Conseil, doit réfléchir aux moyens et procédures permettant de mettre fin le plus rapidement possible à la présence illégale, d’Israël dans le territoire palestinien occupé.