Des frappes aériennes israéliennes lors des funérailles de Nasrallah
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Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes ( israéliennes) sur plusieurs villes de l’est et du sud du Liban, dimanche, alors qu’avait lieu un enterrement de masse du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et ce, malgré un cessez-le-feu en vigueur.
L’agence nationale de l’information libanaise (ANI) a rapporté qu’une jeune Syrienne avait été blessée près d’Al-Qlaiaah et avait été transférée à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.
L’ANI a également indiqué qu’une frappe aérienne avait été signalée dans la région de Brisa, dans l’est du Liban, mais aucune victime n’a été rapportée.
Les attaques israéliennes ont ciblé les villes de Zrariyeh, Zibqin, Al-Qlaiaah, Jannata, Deir Qanoun Al Naher et Maaroub dans le sud du Liban, ont indiqué des sources locales.
Le Radiodiffuseur public israélien KAN a également fait état de drones israéliens survolant la capitale libanaise, Beyrouth. Cependant, des sources libanaises ont démenti cette information, affirmant que ce sont les drones de l’armée libanaise, et non israéliens, qui étaient en vol.
L’armée israélienne a confirmé les frappes, affirmant qu’elles ciblaient des sites militaires du Hezbollah contenant des munitions de roquettes et d’autres armes à Baalbek ainsi que dans plusieurs autres endroits du sud du Liban, où des activités du Hezbollah ont été détectées.
Une déclaration de l’armée israélienne a indiqué que plusieurs plateformes de roquettes avaient été détruites lors des attaques, qui ont coïncidé avec la participation de milliers de personnes au funérailles de Nasrallah et de son successeur à la tête du Hezbollah, Hashem Safieddine, au Stade Camille Chamoun de Beyrouth.
L’armée israélienne a continué à faire fi de l’accord de cessez-le-feu du 27 novembre, avec plus de 1 000 violations signalées par les autorités libanaises, faisant au moins 79 morts et 276 blessés.
Cet accord de cessez-le-feu avait mis fin à des mois de combats transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui avaient dégénéré en un conflit à grande échelle en septembre.
Selon l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer complètement du sud du Liban avant le 26 janvier, mais ce délai a été prolongé jusqu’au 18 février après le refus d’Israël de s’y conformer.
L’armée israélienne s’est retirée des villes du sud du Liban la semaine dernière, mais elle a maintenu une présence militaire dans cinq positions frontalières.