Amna Dridi démissionne du Conseil de la choura d’Ennahdha
La leader de la Fraternité, membre du Conseil de la choura du mouvement Ennahdha, Amna Dridi, a annoncé mercredi sa démission du mouvement.
Amna Dridi, l’une des actrices les plus en vue du mouvement Ennahdha, a déclaré dans un article de blog sur sa page Facebook: «Aujourd’hui, je quitte définitivement le mouvement Ennahdha, après avoir soumis ma démission aux structures officielles pour des raisons que je me réserve et cela n’aide pas de le mentionner dans ce domaine», comme elle l’a dit.
Dridi n’a pas fourni les raisons de sa démission, mais l’analyste politique Zaghlami a déclaré qu’il est probable que cela soit lié aux récents développements du mouvement Ennahdha de la Fraternité, qui vit de l’impact de la division interne et des désaccords sur Ghannouchi entre un côté soutenant la révision du droit interne pour s’assurer qu’il reste à la tête du mouvement et un autre côté cherchant à mettre fin à sa carrière, son ambition et son contrôle.
Cette démission intervient au milieu d’une crise interne sans précédent au sein d’Ennahdha, sur fond de divergence entre deux parties, la première défendant l’amendement du statut pour permettre à Rached Ghannouchi de se présenter à nouveau à la tête du mouvement, et la seconde partie appelée le « 100 dirigeants », rejetant tout amendement et adhérant à la délibération de la direction, lors de la 11e conférence qui se tiendra à la fin de cette année.
Il y a une semaine, 100 dirigeants du Mouvement de la Fraternité Ennahdha ont envoyé une lettre à son chef, Rashid Ghannouchi, intitulée «La situation est insupportable».
Et ils y révélaient des manœuvres et des pressions pour que Ghannouchi reste à son poste pour un autre mandat, et ils parlaient de la détérioration des conditions internes du parti et de sa division en deux parties, l’une soutenant la survie de Ghannouchi et l’autre s’opposant.
Ghannouchi fait face à de vives critiques au sein de son parti et à des accusations de monopolisation du parti, de ses finances et du monopole de l’opinion des dirigeants qui lui sont opposés, qui sont devenus une majorité dans le mouvement, lui demandant de démissionner de ses fonctions et de respecter les règles de procédure du parti.
Ennahdha a connu plusieurs démissions au cours des derniers mois, pour protester contre la domination de Ghannouchi sur la prise de décision et son monopole sur l’opinion, qui reflète l’état de division, de dispersion et de rupture dans le mouvement cette période, alors que les démissions continueront de saigner sous la forme d’une autre période d’adhésion de Ghannouchi à la tête du parti restant. .
par: Arab Observer