Erdogan menace la Syrie, Israel la bombarde

Le chef du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que le gouvernement syrien ne s’était pas engagé à un cessez-le-feu dans la région d’Idlib , promettant à la Syrie de payer un lourd tribut si « les violations continuent ».
« La Turquie reste attachée à l’accord du 5 mars avec la Russie sur Idlib, mais en même temps elle ne tolérera pas l’agression du régime (syrien) », a déclaré M. Erdogan dans un discours lundi.

 » Si le gouvernement syrien continue de violer le cessez-le-feu à Idlib, nous lui ferons payer un lourd tribut », a déclaré M. Erdogan.
« Nous ne permettrons pas aux groupes obscurantistes de gâcher le cessez-le-feu à Idlib », a-t-il dit, faisant référence à la Syrie.

Le 5 mars, le président russe Vladimir Poutine et M. Erdogan sont parvenus à un ensemble de résolutions visant à prévenir les tensions à Idlib, notamment en déclarant un cessez-le-feu dans la région, en établissant un « passage sûr » dans les zones désignées de la M4 et en lançant des patrouilles conjointes dans la syrie.

Le ministère russe de la Défense a déjà confirmé que les groupes armés pro-turcs sont généralement engagés dans un cessez-le-feu, tandis que les formations terroristes de Hayat Tahrir Al-Cham (front al-Nusra), qui ont rejeté l’accord, continuent de lancer des attaques et des bombardements.

Quelques heures après la menace d’Erdogan, Israel a mené des frappes militaires sur les positions syriennes, et la défense antiaérienne syrienne a rapporté ce lundi 20 avril plusieurs missiles dans le ciel de Palmyre, annonce l’agence Sana qui évoque «une agression israélienne».
Les militaires syriens ont contré ce lundi 20 avril une attaque aux missiles menée par Israël dans la région de Palmyre, affirme Sana.

«La défense antiaérienne a repoussé l’agression israélienne dans le ciel au-dessus de Palmyre. Plusieurs missiles ennemis ont été abattus», écrit l’agence.
Une source sécuritaire a indiqué que les missiles visaient un site militaire situé dans la banlieue sud-est de Palmyre, dans la partie orientale du gouvernorat de Homs, de son côté, l’armée israélienne a refusé de commenter ces informations.

par: Arab Observer

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