Israël a intercepté quatre roquettes tirées depuis la Syrie
Israël a annoncé mardi matin avoir intercepté quatre roquettes tirées depuis la Syrie voisine, alors que les médias d’Etat syrien évoquent des « explosions entendues » près de l’aéroport de Damas.
« Après les sirènes d’alerte qui ont retenti dans des villages israéliens du Golan (…) quatre tirs de la Syrie vers le territoire israélien ont été interceptés par le système de défense antiaérien israélien. Aucun tir n’a touché de cible en Israël », a indiqué l’armée dans un message WhatsApp.
A Damas, capitale syrienne, les médias d’Etat ont fait mention de leur côté, tôt mardi matin, « d’explosions entendues à l’aéroport » sans plus de détails pour le moment.
Environ 450 roquettes, selon l’armée israélienne, avaient été tirées la semaine dernière depuis la bande de Gaza vers Israël dans la foulée d’une opération militaire contre un commandant local du Jihad islamique. Mais aucune roquette n’avait été tirée depuis la Syrie lors de cette séquence.
Toutefois, alors que l’armée israélienne abattait le commandant Baha Abou al-Ata lors d’un tir ciblé sur son appartement du nord de la bande de Gaza, des frappes avaient visé la résidence à Damas d’un haut responsable politique du bureau du Jihad islamique, Akram al-Ajouri, tuant deux personnes dont son fils.
Le Jihad islamique avait accusé Israël d’être à l’origine de cette frappe à Damas. L’armée israélienne s’était refusée à tout commentaire sur ce sujet.
Après l’opération contre Abou al-Ata à Gaza, et de premiers tirs de roquettes en représailles, l’armée israélienne avait bombardé des sites présumés du Jihad islamique dans cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants, y faisant au total 34 morts et une centaine de blessés dans la semaine.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Jihad islamique à Gaza est intervenu jeudi dernier au terme de 50 heures d’affrontements, mais cet accord reste précaire.
Le président américain Donald Trump avait reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, où vivent 18 000 Syriens et quelque 20 000 colons juifs, et Trump a signé une déclaration en mars.