Israël commet un nouveau massacre contre des Palestiniens attendant l’aide

Les forces israéliennes ont perpétré un nouveau massacre contre des Palestiniens qui attendaient de recevoir l’aide au sud-est de la ville de Gaza, ont rapporté des médias palestiniens.

Des témoins oculaires affirment qu’un hélicoptère israélien avait ouvert le feu avec des mitrailleuses sur un rassemblement de Palestiniens qui attendaient de recevoir de l’aide.

Aucune équipe médicale n’a pu se rendre sur les lieux, plusieurs heures après l’attaque, à cause de la gravité de la situation sur le terrain.

« Dans un nouveau massacre, 30 martyrs et un grand nombre de blessés sont tombés lorsque les forces d’occupation ont ciblé des citoyens attendant de recevoir l’aide près du rond-point Koweït », a indiqué la chaîne satellitaire Al-Aqsa sur son compte Telegram.

L’incident n’a pas été confirmé de source officielle, pour l’instant, mais l’armée israélienne a perpétré à plusieurs reprises ce genre d’attaques sur des foules rassemblées pour recevoir l’aide humanitaire.

L’armée israélienne avait, en début de ce mois, bombardé des Palestiniens qui attendaient l’arrivée de l’aide humanitaire près du rond-point du Koweït, au sud de la ville de Gaza, faisant des dizaines de morts et de blessés, trois jours après que 118 personnes aient été tuées dans un « massacre » similaire près du rond-point de Nabulsi (au sud de la ville de Gaza).

« Les forces d’occupation israéliennes commettent des crimes génocidaires systématiques visant des centaines de milliers de personnes affamées dans le nord de la Bande de Gaza », avait mis en garde le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Ashraf Al-Qudra.

Le 29 février au matin, l’armée israélienne avait ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient l’arrivée de camions transportant de l’aide, généralement de la farine (blé), dans la zone du « Rond-point de Nabulsi », au sud de la ville de Gaza, entraînant la mort de 118 personnes, selon le ministère.

Ce massacre avait suscité des réactions indignées et des condamnations aux niveaux arabe, régional et international, alors qu’Israël poursuit, depuis le 7 octobre dernier, une guerre dévastatrice contre Gaza, où vivent quelque 2,3 millions de Palestiniens.

En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de la Bande de Gaza sont en proie à la famine, en particulier dans les gouvernorats de Gaza et du nord où sévit une grave pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant. La situation est aggravée par le déplacement d’environ deux millions de Palestiniens de la Bande de Gaza, territoire assiégé par Israël depuis dix-sept ans.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page