Joe Biden: Un cessez-le-feu à Gaza est toujours possible

Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche soir qu’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza est toujours possible.

S’exprimant aux journalistes après avoir passé le week-end à Camp David, Biden a souligné que les Etats-Unis n’abandonneront pas et qu’un cessez-le-feu est toujours possible.

La déclaration de Biden intervient après la visite de son secrétaire d’État, Antony Blinken,en Israël pour discuter d’un cessez-le-feu à Gaza.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, arrivé dimanche en Israël, a appelé l’État hébreu et le Hamas à ne pas faire dérailler les pourparlers ce lundi matin. C’est un moment décisif, c’est probablement la meilleure, peut-être la dernière opportunité de ramener les otages chez eux, d’obtenir un cessez-le-feu et de mettre tout le monde sur la voie d’une paix et d’une sécurité durables, a-t-il déclaré.

Antony Blinken, doit s’entretenir avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le président Isaac Herzog. Il se rendra ensuite mardi au Caire, où les médiateurs doivent reprendre leurs discussions cette semaine. Il espère convaincre toutes les parties de conduire un accord sur la ligne d’arrivée, a expliqué un représentant américain l’accompagnant, après son arrivée à Tel-Aviv.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et le Hamas se renvoient ces derniers jours la responsabilité de l’échec des médiateurs à arracher jusqu’à présent un accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Les 15 et 16 août, la capitale qatarie, Doha, a accueilli des négociations entre Israël et le Hamas dans le but d’échanger des prisonniers et de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.

Les médiateurs ont annoncé vendredi soir que les Etats-Unis avaient présenté une nouvelle proposition pour réduire les écarts entre Israël et le Hamas, selon une déclaration conjointe égypto-qatarie-américaine à l’issue de la deuxième et dernière journée du cycle de pourparlers de Doha.

Washington, qui affirme que les négociations de Doha se déroulent dans une atmosphère positive, espère que parvenir à un accord entre le Hamas et Israël pour arrêter la guerre et échanger des prisonniers contribuera à dissuader l’Iran et le Hezbollah de riposter à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran le 31 juillet ainsi que Fouad Shukr, commandant du Hezbollah.

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