La détérioration de l’état de santé d’Abou Agila, détenu aux États-Unis
La famille du citoyen Abou Agila Mohammad Masoud Kheir Al-Marimi, , détenu depuis des mois aux États-Unis parce qu’il est soupçonné d’être « impliqué dans l’attentat de Lockerbie », a révélé que son état de santé se détériore, tandis que le gouvernement désigné par le Parlement libyen s’est engagé à suivre son cas.
Abdel Moneim Al-Marimi, le neveu d’Abou Ageila, a déclaré dans une déclaration aux médias que son oncle a été récemment transféré dans un hôpital américain après que son état de santé s’est détérioré depuis son entrée en prison, d’autant plus qu’il souffre de plusieurs maladies, indiquant qu’il Il est très difficile de communiquer avec lui ou de le rencontrer.
Mardi, le gouvernement désigné par le Parlement et dirigé par Oussama Hammad s’est engagé à prendre en charge les frais du cabinet d’avocats qui assurera le suivi du cas du citoyen Abou Agila, remis par le gouvernement libyen sortant dirigé par Abdul Hamid Dbeibah en décembre de l’année dernière aux États-Unis qui l’accusent d’être impliqué dans l’attentat de Lockerbie.
En mai dernier, un tribunal fédéral de la capitale américaine, Washington, a reporté l’audience du procès d’Abou Agila à octobre prochain, après que celui-ci ait affirmé son innocence quant aux accusations portées contre lui.
Washington accuse Abou Agila d’être impliqué dans la fabrication de la bombe qui a largué l’avion au-dessus de la région de Lockerbie en 1988, un accident qui a entraîné la mort de 270 personnes, dont 190 Américains, lors d’un vol entre Londres et New York.
Et le chef du gouvernement libyen sortant, Abdel Hamid Dbeibah, avait précédemment accusé Abou Ajila de terrorisme et de meurtre d’innocents, dans des déclarations dans lesquelles il justifiait les raisons de son extradition vers les États-Unis pour y être jugé, mais cela a provoqué la colère des Libyens.