La Tunisie lève le rideau sur le règne de la Fraternité et de leur ère noire
Des observateurs ont considéré que la tenue du second tour des élections législatives tunisiennes, le 29 janvier 2023, était un « certificat de décès » pour le mouvement de la Fraternité Ennahdha, qui tentait de diverses manières de le perturber.
Au cours des derniers jours, la Tunisie a combattu les tentatives d’organisation de la Fraternité pour semer le chaos par des appels au boycott des élections, comme l’une des voies démocratiques bien connues, afin d’entraver la voie du salut suivie par le président Kais Saied.
Ces plans de chaos, qui ont été menés quelques jours avant le second tour des élections législatives, étaient dirigés par Moaz Ghannouchi, le fils du chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et ont été contrecarrés par les autorités tunisiennes.
Ces stratagèmes par lesquels la Fraternité et ses alliés voulaient porter atteinte à la Tunisie et détruire ce qu’il en restait consistaient à distribuer des fonds pour organiser des manifestations nocturnes pour créer le chaos, le vol et le pillage dans la rue pour épuiser les capacités de la sécurité tunisienne.
Dimanche, les Tunisiens se sont précipités dans les bureaux de vote, malgré les appels au boycott de la coalition de la Fraternité, pour mettre fin à un système « cancéreux » qui a détruit une patrie qui vivait dans de bonnes conditions économiques et sociales avant 2011, pour en faire un pays qui souffre économiquement et qui a une situation sociale difficile.
Les observateurs de la scène politique tunisienne estiment que ces élections marqueront la fin du mouvement Ennahdha et de ses armes, et conduiront à un nouveau parlement qui mettra fin à l’ère de la décennie noire.
Najib Al-Barhoumi, activiste et analyste politique tunisien, a déclaré que l’organisation de la Fraternité est entrée dans l’histoire par ses plus petites portes après avoir détruit la Tunisie et l’a transformée d’un pays qui aime la vie en un pays imprégné de mort et de sang, ajoutant : « Nous n’allons pas oublier leurs crimes, les assassinats politiques et la souffrance des familles des jeunes qui ont été trompés par les prédicateurs, pour voyager vers des foyers de terrorisme et de tension.
Al-Barhoumi a souligné que cette organisation a perdu le lustre de la Tunisie parmi les pays, en faisant une patrie qui vit de dons et manque même de denrées alimentaires pour nourrir son peuple.
Il a ajouté : « Aujourd’hui, le dossier du parlement de la Fraternité est complètement clos, et la Tunisie va faire face à une nouvelle scène parlementaire ».
Al-Barhoumi a expliqué que le président tunisien Kais Saied a achevé la mise en place de son nouveau système politique, qu’il a annoncé le 17 décembre 2021, après avoir dissous le Parlement le 25 juillet 2021.
Il a souligné que ces élections mettent fin au chaos politique dont a souffert la Tunisie à la suite de 10 ans de règne du Mouvement Ennahdha.
Selon la « feuille de route » annoncée par le président tunisien, les élections auront lieu après la mise en place d’une nouvelle loi électorale, précédées d’étapes liées à la dissolution du Parlement, qui était contrôlé par la Fraternité, la reconfiguration du gouvernement , la rédaction d’une nouvelle constitution, en plus des réformes judiciaires et économiques.