L’armée israélienne commet 38 massacres en 48 heures à Khan Younès
Le bureau des médias gouvernementaux à Gaza a déclaré, dimanche, que l’armée israélienne a commis 38 massacres qui ont coûté la vie à 350 personnes dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, au cours des dernières 48 heures, où l’armée israélienne a procédé à des »exécutions sur le terrain » contre des Palestiniens.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le gouvernement, qualifiant ce massacre de »brutal et horrible ».
La même source a expliqué que »les équipes médicales, de défense civile et d’urgence ne sont toujours pas en mesure »d’atteindre les victimes, dont les corps gisent par terre dans les rues et les routes car l’armée israélienne empêche tout passage vers ces lieux ».
« L’armée a également procédé à des exécutions sur le terrain au cours des dernières 48 heures, ce qui affirme clairement son intention préméditée de commettre des crimes de génocide et de nettoyage ethnique », a fustigé le bureau des médias.
Et de souligner que « 150 martyrs ont été enterrés à l’intérieur du complexe médical Nasser, parce que l’armée les a empêchés de les enterrer dans les cimetières de la ville ».
Le gouvernement de Gaza a tenu Israël, les États-Unis d’Amérique et la communauté internationale pour »responsables de ces crimes continus contre l’humanité, les femmes et les enfants ».
Il a appelé les pays et les organisations internationales à »faire pression sur l’occupation pour qu’elle mette fin à la guerre de génocide et de nettoyage ethnique dans la bande de Gaza, ainsi qu’à poursuivre l’occupation devant les tribunaux internationaux ».
Depuis lundi, l’armée israélienne a lancé une série d’intenses raids aériens et d’artillerie sur la ville de Khan Younès et à proximité des hôpitaux qui s’y trouvent, au milieu d’une avancée terrestre de ses véhicules dans les zones sud et ouest de la ville.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, tuant jusqu’à dimanche 26 422 Palestiniens et en blessant quelque 65 087 autres.
L’offensive israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.