Le ministre israélien de l’Économie menace Iran

Le ministre israélien de l’Économie, Nir Barkat, dans une interview au journal britannique The Mail on Sunday, a menacé dimanche de « couper la tête du serpent » si le Hezbollah entre en guerre.

Ses commentaires font planer le spectre d’une escalade rapide du conflit et précèdent une invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza.

M. Barkat a ajouté qu’Israël ne se contentera pas de vaincre le Hezbollah, mais qu’il ciblera l’Iran. « Israël a un message très clair à ses ennemis. Regardez ce qui se passe à Gaza, vous recevrez le même traitement si vous nous attaquez, nous vous effacerons de la surface de la Terre », a ajouté le ministre israélien.

Les déclarations du ministre israélien rejoignent celles de son Premier ministre, Benjamin Netanyahou, dimanche, lors d’une tournée à la frontière israélienne avec le Liban, où il a spécifié que son pays mène une bataille sur deux fronts (Gaza et le Liban). M. Netanyahou a menacé le Hezbollah d’une destruction inimaginable pour le parti et le Liban au cas où il déciderait d’entrer en guerre.

« Nous menons une bataille double sur les fronts du Liban et de Gaza, et si le Hezbollah décide d’escalader, il fera face à une guerre plus intense que celle de 2006. » Il a souligné qu’Israël ne reculera pas et travaille à éradiquer le Hamas, qu’il est prêt pour tous les scénarios et répondra fermement au Hezbollah si celui-ci décide d’aller vers la confrontation. « La guerre à Gaza est une question de vie ou de mort », a-t-il ajouté.

Les propos du ministre Barkat interviennent après que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, eut lancé un avertissement aux États-Unis, les prévenant que la guerre d’Israël contre le Hamas pourrait « échapper à tout contrôle » s’ils ne cessaient pas immédiatement les frappes sur Gaza. « Je préviens les États-Unis et leur mandataire (Israël) que s’ils ne mettent pas immédiatement fin au crime contre l’humanité, tout est possible à tout moment et la région deviendra incontrôlable », a declaré M. Abdollahian lors d’une conférence de presse commune avec son homologue sud-africain, Naledi Pandor, à Téhéran, dimanche.

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