Le mouvement des Frères musulmans menacent la stabilité du Tunisie

Le Mouvement des Frères musulmans Ennahdha a menacé d’entrer en Tunisie dans une période de chaos et de saper la stabilité s’il était exclu du gouvernement qui devrait être formé dans les semaines à venir.

Le porte-parole du mouvement Ennahdha, Imed Khmiri, a annoncé que pour la stabilité du pays, Ennahdha doit faire partie du prochain gouvernement.

Cela vient, en réponse à la demande des partis politiques qu’un nouveau gouvernement soit formé sans l’implication du mouvement Ennahdha dans sa composition, pour son échec à gouverner depuis son entrée au pouvoir en 2011.

Le délai que le président kais Saeid a donné aux chefs de partis et aux blocs parlementaires expire jeudi prochain, pour soumettre leurs propositions concernant la nomination de chef du prochain gouvernement et de le former.

Le mouvement Machrouu Tounes a condamné les propos du Président du Parlement, le chef du Mouvement des Frères musulmans, Ennahdha, Rached Ghannouchi qui clame haut et fort «Ténèbres et mort aux ennemis de notre démocratie », affirmant qu’il « appelle explicitement à tuer les opposants et à l’assassinat politique ».

Le mouvement Machrouu Tounes a déclaré dans un communiqué qu’il dénonce « fermement » ces phrases, car il exprime également « l’idéologie du takfiri sanglant qui n’a rien à voir avec la démocratie ».

L’agence de presse tunisienne, mardi, sur Twitter, que la session plénière du parlement a été déplacée du bâtiment principal vers le sous-bâtiment, en raison du sit-in continu du Parti destourien libre dans la salle des séances.

La président du bloc du Parti Destourien Libre, Abir Moussi a déclaré que des membres de la Confrérie Ennahdha avaient attaqué les députés tunisiens de son bloc, elle a été accusé Ghannouchi de falsification parce que la session parlementaire a été transférée dans un bâtiment subsidiaire.

Les travaux du parlement tunisien ont été suspendus pour la deuxième semaine consécutive, sur fond de sit-in mené par les représentants du Parti destourien libre dirigé par Abir Moussi au sein du Parlement pour dénoncer l’incursion des Frères musulmans dans leur soutien et parrainage des terroristes, qui a provoqué le chaos et conduit à une paralysie complète de toutes ses actions

par: Arab Observer

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