L’Egypte insiste sur le retrait israélien du terminal de Rafah avant de le rouvrir

Les représentants de l’Egypte, d’Israël et des Etats-Unis ont conclu, dimanche, leurs discussions sur le point de passage de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, le Caire insistant sur le retrait israélien du terminal avant de le rouvrir, rapportent les médias locaux.

L’Égypte a maintenu sa ferme position sur la nécessité d’un retrait israélien du côté palestinien du point de passage de Rafah afin d’en reprendre l’exploitation, a déclaré la chaîne d’information publique Al-Qahera News, citant une source bien informée.

Celle-ci a également indiqué que l’Égypte appelait à une action immédiate pour permettre l’entrée quotidienne d’au moins 350 camions d’aide dans la Bande de Gaza, comprenant toute l’aide alimentaire, médicale ou en carburant nécessaire.

La délégation égyptienne chargée de la sécurité a affirmé qu’Israël était entièrement responsable du fait que l’aide humanitaire ne pouvait pas être acheminée vers la Bande de Gaza, a ajouté la source.

Les autorités israéliennes et américaines n’ont pas encore commenté ces informations.

L’Égypte continue de refuser toute coordination avec Israël sur le point de passage de Rafah, une voie vitale pour l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, depuis que Tel Aviv a pris le contrôle de la partie palestinienne du terminal le mois dernier.

Plus de 36 400 Palestiniens ont été tués par l’offensive meurtrière israélienne contre la Bande de Gaza, depuis l’attaque menée, le 7 octobre de l’année dernière, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas. La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants, tandis que plus de 82 600 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.

De vastes étendues de la Bande de Gaza sont réduites à l’état de ruines, alors qu’Israël impose un blocus paralysant à l’enclave palestinienne assiégée, qui prive ses habitants de denrées alimentaires, d’eau potable et de médicaments.

Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans sa dernière ordonnance, la Cour a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge pour échapper à la guerre.

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