Libye : des hommes armés kidnappent l’un des suspects dans l’affaire Lockerbie

Au cours des dernières heures, les médias locaux ont été préoccupés par la nouvelle de l’enlèvement d’Abou Agila Mohammad Masoud Kheir Al-Marimi, l’un des suspects de la célèbre affaire de « l’attentat de Lockerbie » survenu en 1988, et qui est recherché pour être jugé en Amérique, dans des circonstances mystérieuses à l’intérieur de son domicile de la capitale, Tripoli, alors que sa famille tenait les autorités libyennes et le gouvernement sortant de Dbeibah responsables des actes et pratiques illégaux, en cas d’extradition d’Abou Agila vers un pays étranger.

La famille Abou Agila Masoud a déploré ce qu’elle a décrit comme le terrible silence des autorités libyennes concernant l’enlèvement d’Abou Agila par des hommes armés à son domicile dans le quartier Abu Salim de Tripoli.

La famille a déclaré dans un communiqué qu’Abu Agila Masoud avait été enlevé de la maison et emmené vers une destination inconnue à 1h30 du matin, correspondant au 16/11/2022, après qu’un groupe d’hommes armés, qui roulaient dans deux voitures Toyota armées et habillés en civil, ont pris d’assaut la maison.

Le communiqué ajoute que certains partis politiques tentent de profiter du chaos pour rouvrir le dossier de l’affaire Lockerbie, afin d’atteindre des intérêts politiques, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses pour l’intérêt suprême du pays.

Le communiqué tient les autorités libyennes légalement et moralement responsables de l’état de silence devant les actions et pratiques illégales du gouvernement sortant, en cas d’extradition d’Abou Agila vers un pays étranger.

Dans ce contexte, le Haut Conseil d’Etat a appelé les autorités de Tripoli à clarifier les circonstances de cette mystérieuse disparition, prévenant que celle-ci était liée aux investigations sur l’affaire Lockerbie.

Le Haut Conseil d’État libyen a rejeté tout appel à la réouverture du dossier de l’attentat à la bombe de 1988 contre un avion de ligne américain au-dessus de l’Écosse.

Il a souligné que le dossier était complètement clos politiquement et juridiquement, selon le texte de l’accord conclu entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat libyen le 14/08/2008.

par: Arab Observer

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