Lloyd Austin annonce l’envoie d’un deuxième porte-avions en Méditerranée orientale
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé samedi soir que son pays enverrait un deuxième porte-avions en Méditerranée orientale pour « dissuader les actions hostiles contre Israël ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué de Lloyd Austin publié par le département de la Défense des États-Unis (Pentagone) sur son site officiel, après avoir annoncé mercredi l’arrivée du porte-avions américain l’USS Gerald Ford en Méditerranée orientale, dans les eaux internationales au large d’Israël.
Selon un communiqué du responsable en chef du Pentagone, Lloyd Austin, L’USS Eisenhower et ses navires d’escorte rejoindront le porte-avions Gerald Ford en Méditerranée orientale pour dissuader les actions hostiles contre Israël.
« Le groupe aéronaval (CSG) de l’USS Dwight D. Eisenhower a reçu l’ordre de faire route vers la Méditerranée orientale », a déclaré Lloyd Austin.
L’objectif est « de dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre suite à l’attaque du Hamas contre Israël », a expliqué Lloyd Austin
Plus tôt samedi, la chaîne ABC News a rapporté, citant des responsables américains, que l’envoi de porte-avions américains dans la région visait à montrer l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d’Israël et à « dissuader » l’Iran et le Hezbollah de s’impliquer dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Le 7 octobre à l’aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.