Poutine: La Russie est prête à une guerre nucléaire, militairement et techniquement si nécessaire
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré ce mercredi que la Russie n’entrerait pas dans une confrontation militaire avec les États-Unis, mais qu’elle était prête à une guerre nucléaire, militairement et techniquement si nécessaire.
Le président russe a noté que les États-Unis avaient annoncé qu’ils n’enverraient pas de forces sur le territoire ukrainien.
C’est ce qui ressort d’une interview accordée par Poutine à la télévision d’État russe.
Nous considérerons l’apparition des forces américaines sur le territoire ukrainien comme une ingérence militaire dans les affaires intérieures d’un autre pays, a affirmé Poutine, avant de prévenir que la Russie sait comment agir si les États-Unis envoient des forces sur le territoire ukrainien.
D’après Poutine, le président américain, Joe Biden, appartient à l’école politique traditionnelle et que la Russie et les États-Unis n’entreront pas dans une confrontation, mais nous y sommes prêts.
Le président russe a souligné que la Russie est militairement et techniquement préparée à une guerre nucléaire et que la triade nucléaire de son pays est plus moderne que n’importe quelle triade dans n’importe quel autre pays.
La triade nucléaire désigne les méthodes de tirs des armes nucléaires, qui se composent de trois éléments : le bombardier stratégique, le missile balistique intercontinental et le missile balistique tiré depuis un sous-marin.
À propos de la guerre de la Russie en Ukraine, Poutine a souligné la volonté de son pays de mener des négociations sérieuses pour résoudre les conflits, notamment en Ukraine, par des moyens pacifiques.
« Nous voulons résoudre tous les conflits de manière pacifique, y compris celui-ci. Nous sommes prêts à négocier et nous les voulons, mais les négociations doivent être sérieuses et garantir la sécurité de l’autre partie également », a-t-il souligné.
Concernant l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, Poutine a déclaré que les deux pays bénéficiaient davantage du fait de leur engagement en faveur de la neutralité, du moins de certains des avantages liés à leur statut de plate-forme de négociations afin d’apaiser les tensions en Europe.