Un chef militaire du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au sud du Liban
Une frappe israélienne a tué lundi dans le sud du Liban un chef militaire de la force Radwan, présentée comme l’unité d’élite du Hezbollah, ont déclaré des sources sécuritaires.
Un important responsable militaire du Hezbollah pro-iranien a été tué dans une frappe israélienne qui a visé sa voiture lundi dans le sud du Liban, a indiqué un responsable de sécurité libanais.
Ce chef militaire qui jouait un rôle de premier plan dans la direction des opérations militaires dans le sud a été tué par une frappe israélienne dans le village de Kherbet Selm, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël, a précisé ce responsable qui a requis l’anonymat.
Wissam Hassan Tawil, commandant d’une unité de Radwan, et un autre combattant du Hezbollah ont été tués lorsque la voiture dans laquelle ils se trouvaient a été touchée dans le village de Majdal Selm, à quelque 6 km de la frontière, ont indiqué trois sources de sécurité au Liban.
Ce raid intervient au milieu de craintes d’un embrasement régional, notamment après la mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, et six autres responsables et cadres du mouvement dans une frappe attribuée à Israël le 2 janvier.
La frappe avait visé un bureau de la formation palestinienne dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, qui a lancé samedi en représailles des dizaines de roquettes sur une base militaire dans le nord d’Israël.
Samedi à Beyrouth, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que le Liban ne devrait pas être « entraîné dans un conflit régional.
Il est impératif d’éviter une escalade régionale au Moyen-Orient, il est absolument nécessaire d’éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional, a dit M. Borrell qui a rencontré un responsable du Hezbollah.
Les violences ont fait plus de 180 morts au Liban, parmi lesquels plus de 135 combattants du Hezbollah mais aussi plus de 20 civils, selon un décompte de l’AFP.