Yémen: le Conseil de transition du Sud cède son autonomie

Au Yémen, Le Conseil de transition du sud a annoncé mercredi renoncer à leur autonomie dans le Sud du pays et s’est dit prêts à mettre en oeuvre un accord de paix.
Le Conseil de transition du sud (STC) « annonce qu’il renonce à sa déclaration d’autonomie » afin de permettre la mise en place de l’accord de Ryad, a écrit sur Twitter le porte-parole du STC, Nizar Haitham.

Dans la foulée, un nouveau gouverneur a été nommé à Aden, la principale ville du Sud, et le Premier ministre, Maïn Abdelmalek, a été chargé de former un nouveau gouvernement, indique le site yéménite Aden Al-Khabar. Celui-ci devra respecter les accords de Riyad, signés en novembre 2019, qui prévoyaient un partage du pouvoir entre les sudistes et le président en titre, reconnu par l’ONU, Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié en Arabie Saoudite.

L’Arabie saoudite a confirmé avoir proposé un plan pour « accélérer » la mise en oeuvre de l’accord de Ryad de 2019, a rapporté l’agence de presse officielle saoudienne SPA.

Les efforts de l’Arabie saoudite « ont conduit le gouvernement (démissionnaire) yéménite et le Conseil de transition du sud à accepter le mécanisme proposé pour mettre en oeuvre l’accord de Ryad », s’est félicité le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, sur Twitter.

Le plan prévoit que le Premier ministre yéménite forme un nouveau gouvernement d’ici 30 jours, ainsi que la nomination d’un nouveau gouverneur à Aden (sud) où sont basés Le Conseil de transition.

« Une fois (le plan) mis en oeuvre, le gouvernement devrait commencer son travail à Aden et superviser l’achèvement de la mise en oeuvre de l’accord de Ryad », a indiqué l’agence SPA, citée par l’AFP.

L’accord dit « de Ryad » a été signé en novembre 2019 et prévoit un partage du pouvoir dans le sud du Yémen entre le gouvernement pro-saoudien et Le Conseil de transition du sud. Mais ses dispositions n’ont quasiment pas été mises en place et ont vite été caduques.

Fin juin, la coalition militaire menée par Ryad au Yémen avait déployé des observateurs saoudiens pour surveiller un cessez-le-feu décrété entre les forces pro-saoudiennes, qu’elle soutient, et les combattants du STC, après des accrochages dans le Sud.

par: Arab Observer

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