Caire: Les forces étrangères et les mercenaires doivent être expulsés de Libye
Le Caire a affirmé son attachement au retrait des forces étrangères et des mercenaires de la Libye, afin de parvenir à la stabilité et d’achever la voie politique.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry a rencontré dimanche au Caire le nouvel envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Jan Kubis, avec qui il a discuté de la crise libyenne et des moyens de parvenir à un règlement politique de la situation dans ce pays ravagé par la guerre, a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Au cours de la réunion, M. Choukry a souligné la nécessité de préserver le processus politique actuel, en organisant notamment une réunion de la Chambre des représentants pour discuter de la formation d’un gouvernement en Libye, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez.
M. Kubis a quant à lui informé M. Choukry des résultats de ses échanges avec les différentes parties concernées, et a salué le soutien du Caire à une résolution politique de la crise en Libye, a ajouté M. Hafez.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a également souligné que l’Egypte était favorable à la tenue d’élections nationales en Libye le 24 décembre 2021, conformément aux règles constitutionnelles, selon le communiqué.
« Le ministre des Affaires étrangères a également souligné la nécessité pour toutes les parties de mettre en œuvre toutes les clauses de l’accord de cessez-le-feu, en particulier celles relatives au retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye », a affirmé M. Hafez.
Le Caire voit avec une grande inquiétude la présence de mercenaires fidèles à Ankara en Libye ainsi que les forces turques, et a appelé à plusieurs reprises à leur expulsion du pays plongé dans le chaos depuis plus d’une décennie.
En juin 2020, le Caire a annoncé une initiative visant à mettre fin au conflit intra-libyen. Cette initiative comprenait notamment la mise en œuvre d’un cessez-le-feu entre les factions libyennes rivales, la dissolution des milices, le retrait des forces étrangères, l’élection d’un conseil présidentiel représentant tous les Libyens, et la rédaction d’une déclaration constitutionnelle visant à réglementer les futures élections.
par: Arab Observer