Hulusi Akar: La Turquie lance une opération militaire contre les forces syriennes
Le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, a annoncé que «l’opération Spring Shield», lancée après la mort des soldats turcs à Idlib le 27 février, se poursuivait avec succès dans cette région.
«L’opération Spring Shield», lancée après que des soldats turcs ont été tués à Idlib le 27 février, se poursuit, selon le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.
«À l’heure actuelle, un drone, huit hélicoptères, 103 chars, 72 obusiers, trois systèmes de défense aérienne et 2.212 militaires du régime [syrien] ont été neutralisés», a-t-il fait savoir. Ces propos ont été diffusés par la chaîne de télévision NTV.
D’après Hulusi Akar, l’objectif de l’opération «n’est pas la confrontation avec la Russie».
L’armée syrienne a annoncé avoir abattu le 1er mars «un drone turc appartenant aux organisations terroristes à proximité de la ville de Saraqeb, dans la partie sud-est du gouvernorat d’Idlib».
L’armée syrienne a annoncé avoir abattu le 1er mars «un drone turc appartenant aux organisations terroristes à proximité de la ville de Saraqeb, dans la partie sud-est du gouvernorat d’Idlib».
La partie turque n’a pour le moment pas donné de commentaires officiels.
Plus tôt dans la journée, l’armée syrienne avait fermé l’espace aérien aux aéronefs et drones au-dessus du nord-ouest du pays, notamment au-dessus d’Idlib, selon un média d’État.
Les tensions dans la zone de désescalade d’Idlib sont montées d’un cran le 27 février après que des combattants du groupe Hayat Tahrir al-Cham (anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra) ont mené une attaque contre les positions des forces gouvernementales syriennes. Ces dernières ont riposté en tuant 33 soldats turcs qui se trouvaient parmi les terroristes.
Selon les informations turques, citées par la Défense russe, aucune unité des forces turques «n’était présente et n’aurait dû se trouver dans la zone concernée».
Par la suite, l’armée turque a effectué une frappe contre les unités syriennes, en neutralisant 200 cibles, d’après Ankara.
La Turquie a également demandé à l’Otan, dont elle est membre, de mener des consultations sur la situation en Syrie.