L’armée israélienne ordonne l’évacuation de certaines zones du nord de la bande de Gaza
L’armée israélienne a émis mardi matin un ordre d’évacuation pour certaines zones du nord de la bande de Gaza, peu après qu’une roquette ait été tirée depuis l’enclave vers la ville de Sderot.
Deux heures après le tir de la roquette, l’armée a émis un avis d’évacuation pour les Palestiniens de Beit Hanoun et de ses environs.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le porte-parole arabe de l’armée , Avichay Adraee, a publié une carte de la zone à évacuer, précisant qu’il s’agissait d’un dernier avertissement avant que l’armée n’y mène des frappes.
La carte montre également l’étendue de la zone tampon établie par les forces israéliennes le long de la frontière avec la bande de Gaza.
Les forces israéliennes ont déclaré que le missile avait été intercepté avec succès par les défenses aériennes. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé, alors que les sirènes ont retenti à Sderot, Ibim et au kibboutz Or HaNer.
Israël a repris les combats à Gaza le 18 mars avec une série de frappes aériennes intenses à travers la bande de Gaza, deux semaines après l’expiration de la première phase d’un accord de cessez-le-feu, qui avait ouvert la porte à la libération de certains otages.
Dimanche, l’armée a émis un avis d’évacuation pour toute la zone de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, affirmant que l’armée revient au combat pour éliminer les capacités des organisations palestiniennes dans ces zones.
Il s’agit de l’ordre d’évacuation le plus important émis par les Forces de défense israéliennes (FDI) depuis la reprise des opérations militaires contre le mouvement palestinien Hamas au début du mois, qui a mis fin à un cessez-le-feu de deux mois.
Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, 1 042 personnes ont été tuées à Gaza depuis la reprise des combats le mois dernier.
Depuis quatre semaines, Israël coupe toutes les sources de nourriture, de carburant, de médicaments et autres fournitures à la population de la bande de Gaza, qui abrite plus de deux millions de Palestiniens, en violation flagrante du droit international humanitaire.
