Libye: Secret sévère sur le procès d’Abdullah Senussi

La session du procès du directeur des renseignements et deuxième homme sous le règne de feu le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, Abdullah Senussi, a débuté à la cour d’appel de la capitale, Tripoli, sur des allégations de crimes contre l’humanité, pendant les événements qui ont renversé le régime de Kadhafi en 2011, au milieu des craintes qu’il subisse le même sort qu’Abou Agila Masoud Kheir Al-Marimi, et très discrètement à huis clos.

L’audience se déroule, en présence de l’avocat de la défense uniquement, sans laisser entrer les proches de Senussi, tandis que certains partisans de Kadhafi se sont rassemblés devant le tribunal en attendant le verdict final, selon les médias locaux.

Alors que le procès d’aujourd’hui fait l’objet d’une large attention locale, beaucoup, en particulier les partisans de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi et des tribus du Fezzan auxquelles appartient Senussi, demandent sa libération pour « des raisons sanitaires et humanitaires » et afin de « soutenir la réconciliation nationale projet et tourner la page sur le passé.

On pense également que Senussi est en mauvaise santé, car sa famille affirme que son état s’est détérioré à la suite du retour de l’activité des cellules cancéreuses du foie, qui étaient auparavant éliminées après des séances de chimiothérapie, et qu’il manque des soins de santé et un traitement adéquat à l’intérieur de la prison, en plus de l’interdiction de visites.

Il est à noter que Abdullah Senussi, qui était le deuxième homme du régime de Kadhafi, est détenu dans une prison de Tripoli depuis 2012, avec des dizaines de piliers de l’ancien régime, après sa condamnation pour son rôle dans le meurtre de manifestants lors des événements de 2011, qui ont renversé le régime de Kadhafi.

Depuis des mois, les tribus du Fezzan, auxquelles appartiennent Senussi et sa famille, réclament sa libération, craignant qu’il ne subisse le même sort qu’Abou Agila Masoud Kheir Al-Marimi, l’un des suspects de l’affaire de l' »attentat de Lockerbie ». , qui a été remis par les autorités de Tripoli à la justice américaine pour y être jugé, d’autant plus que son nom a été cité dans les enquêtes liées à l’accident.

par: Arab Observer

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