Le chef du renseignement libyen limogé refuse d’abandonner son poste
Le chef du renseignement libyen limogé, Imad Trabelsi, a refusé de renoncer à son poste et de remettre le siège de l’agence de renseignement, soutenu par des milices alliées à lui et sur la base d’une correspondance envoyée par le Bureau des comptes au Conseil présidentiel.
Trabelsi a évoqué l’implication du chef proposé du service de renseignement dans des affaires de corruption, de fraude et de tromperie contre l’État, et il lui a demandé de reconsidérer cette nomination et de la retirer, afin de préserver l’intérêt public.
Le nouveau chef des services de renseignement en Libye, Hussein al-Ayeb, est confronté à des difficultés dans l’exercice de ses fonctions plus d’une semaine après sa nomination par le Conseil présidentiel, en raison de son interdiction par le président limogé Imad Trabelsi, qui refuse de abandonner ses fonctions et céder le siège des services de renseignement sous son contrôle. cela a conduit à des tensions et des harcèlements entre les milices armées qui lui sont fidèles et la milice Nawasi dans la capitale, Tripoli.
Hussein al-Ayeb s’est vu confier les fonctions de chef des services de renseignement libyen. Cette décision entrera en vigueur à compter de la date de sa publication le 5 mai, et toute autre décision qui contredit ses dispositions sera révoquée, lit-on dans la communication officielle du Conseil présidentiel libyen.
Les médias locaux ont rapporté hier que ces différences ont créé une sorte de tension sécuritaire entre la milice Nawasi dirigée par Mustafa Kaddour, qui a demandé à Trabelsi d’évacuer tous les quartiers généraux des services de renseignement et de permettre au nouveau président de s’acquitter de ses fonctions, et les milices armées appelant pour la préservation de Trabelsi et le retrait de la nomination d’Al-Ayeb, dans des mouvements qui mettent en garde contre la possibilité Un affrontement armé éclate.
Il est à noter que ces tensions sont un exemple des problèmes et des crises que peut rencontrer le pouvoir exécutif lorsqu’il procède à des nominations insatisfaisantes aux milices aux sept postes souverains au cours de la période à venir.
Il met également en lumière l’un des défis les plus importants auxquels la nouvelle autorité libyenne est confrontée, à savoir les milices qui cherchent à s’imposer au gouvernement au lieu de suivre et de mettre en œuvre ses ordres, au milieu de questions sur la capacité des dirigeants libyens à surmonter les différences et les problèmes des chefs d’armement dans l’ouest du pays.
par: Arab Observer